Entre pyromanes et apprentis-sorciers, comme toujours, américains et russes se partagent le marché, très loin devant leurs concurrents européens, eux-mêmes talonnés par la Chine.
Jamais le monde n’a enregistré autant de conflits et de désordres, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, la destruction du Mur de Berlin et l’implosion de l’URSS…
« L’armée n’aime pas perdre un ennemi, c’est mauvais pour les budgets militaires… », disait Pavel Felgenhauer, analyste russe…Le problème, c’est qu’au rythme où vont les choses, il devient chaque jour plus complexe d’identifier ses ennemis.
A trop vouloir imposer, sans restriction, la démocratie et la culture occidentales dans des pays aux équilibres fragiles, les despotes déchus ont donné naissance à d’autres dictatures, bien pires encore.
D’Al Qaïda à l’Etat islamique, des chebabs à Boko-Haram, bien malin est celui qui sait faire la part entre l’islamisme radical, pur et dur, les groupes sectaires et les profits retirés de leurs activités criminelles.
Les guerres asymétriques qui prolifèrent, sur fond de crise politique, économique et sociale, pourraient bien échapper à tout contrôle le jour où éclatera la prochaine crise financière mondiale, une crise dont on nous dira, une fois de plus, qu’elle n’était pas prévisible…