Les prisonniers du pénitencier d’Alagoas, au nord-est du Brésil, aimaient beaucoup les chats, au point d’en avoir adopté un, sous l’œil attendri de leurs geôliers…
Jusqu’au jour où, au lendemain des fêtes de Noël 2013, un gardien s’aperçut que le matou avait un comportement étrange. En l’examinant d’un peu plus près, ils constatèrent qu’il transportait un sac contenant des lames de scie, des forets à ciment, ainsi qu’un téléphone portable muni de son chargeur : le kit parfait pour préparer une évasion…
Dès lors, le chat fut rendu à la liberté, tandis que ses compagnons d’infortune voyaient, eux, la leur s’éloigner. (Le Figaro/AFP-8.1.2013). Il n’y avait manifestement pas de chat, dans cet autre établissement pénitencier brésilien d’Araguaina car, le 30 octobre 2015, c’est une souris qui, cette fois-là, attira l’attention des gardiens. Au cours d’une inspection de routine, ils firent une découverte tout aussi surprenante : à la queue de la souris étaient attachées, au bout d’une ficelle, 29 doses de marijuana et 23 de cocaïne. Grâce à ce « véhicule improvisé », les détenus convoyaient de nombreux objets, dont des puces de téléphones portables…(VSD-12.11.2015).
Non contents d’avoir passé leur existence à jouer aux gendarmes et aux voleurs, voilà que les détenus s’étaient mis à jouer au chat et à la souris, un jeu qui ne leur a pas davantage porté chance…
Et les détenus des prisons françaises, à quoi jouent-ils ?…